La revanche de Vermeer

On ne connaît de Johannes Vermeer (1632-1675) que trente-sept toiles, qui suscitent à travers le monde une ferveur sans égale – du moins les plus fameuses, comme La jeune fille à la perle ou La laitière. Mais des pans entiers de sa vie demeurent dans l’ombre. On n’a identifié de lui aucun portrait attesté. Les maisons qu’il a occupées à Delft ont disparu. On ne lui connaît ni maître ni élève. Il n’a laissé aucun écrit. Comment ce rejeton d’une famille modeste est-il devenu l’un des artistes les plus raffinés de son temps ? Pourquoi a-t-il peint si peu ?

Si on le surnomme le sphinx de Delft, c’est aussi parce qu’après sa mort soudaine, à 43 ans, son nom fut oublié pendant trois siècles avant de revenir en pleine lumière. À l’occasion de l’exposition que lui consacre le Louvre à partir du 22 février, ce documentaire part sur les traces du plus mystérieux des maîtres hollandais du siècle d’or et restitue l’époque passionnante qui l’a vu naître et mourir.

En marge de l’exposition que lui consacre le Louvre, enquête sur l’une des figures les plus mystérieuses et les plus célébrées de l’histoire de la peinture.

Documentaire, 90 minutes.

Une coproduction IO / Arte / Le Louvre